Il existe aujourd’hui des injustices aussi insupportables que la chape de silence qui vise à les ignorer. Avant de chercher à modifier ou à changer le système des retraites, il existe des questions auxquelles il faudrait répondre :
⦁ Pourquoi, nous enseignants, nous n’avons pas de médecine de travail, pas de visite médicale régulière ?
⦁ Pourquoi les aménagements de fin de carrière n’existent plus dans l’Education Nationale ?
⦁ Pourquoi un PE doit partir à la retraite en fin d’année scolaire alors que le professeur certifié peut partir à sa date d’anniversaire ?
⦁ Pourquoi une double peine avec la mise en place de la décote ?
Aujourd’hui, pour les collègues nés à partir de 1973 il faut avoir une carrière de 43 ans pour bénéficier d’un départ à taux plein. Bien peu atteindront une telle ancienneté. A une première diminution de pension, s’ajoute un multiplicateur qui va diminuer de 5 à 25% supplémentaires le montant de la pension.
⦁ Pourquoi l’enfant d’une femme travaillant dans le secteur privé lui permet de comptabiliser une bonification de 8 trimestres au lieu de 2 pour une femme travaillant dans la fonction publique ?
⦁ Pourquoi un enfant adopté après 2004 ne donne aucun droit pour la retraite ?
Pourtant, la démarche d’adoption est complexe, semée d’embûches. Les missions éducatives des parents sont identiques. Cette différence est incompréhensible et insupportable.
⦁ Pourquoi un instituteur qui a effectué son service militaire pendant sa carrière perd un an de service actif ?
L’instituteur exempté, lui, a continué à enseigner et a bénéficié du régime de service actif. Certains collègues instituteurs, à cause de ce service rendu à la nation, perdent un an de service en catégorie active et se voient contraints de poursuivre leur métier jusqu’à 62 ans ou plus au lieu de 57.
Cette liste non exhaustive vise à soulever les problèmes et à placer les personnels au cœur du sujet « retraite » en tant qu’êtres humains et non en tant que données comptables.
Au SNE, nous ferons tout notre possible pour porter ces questions sur le devant de la scène. Nous espérons qu’elles trouveront des réponses et qu’ainsi les incohérences d’un système pris dans la tourmente seront réduites.
Paris, le 10 janvier 2023
Contacts presse
Laurent Hoefman, Président du SNE
06.61.08.61.09
president@sne-csen.net
⦁ Pourquoi, nous enseignants, nous n’avons pas de médecine de travail, pas de visite médicale régulière ?
⦁ Pourquoi les aménagements de fin de carrière n’existent plus dans l’Education Nationale ?
⦁ Pourquoi un PE doit partir à la retraite en fin d’année scolaire alors que le professeur certifié peut partir à sa date d’anniversaire ?
⦁ Pourquoi une double peine avec la mise en place de la décote ?
Aujourd’hui, pour les collègues nés à partir de 1973 il faut avoir une carrière de 43 ans pour bénéficier d’un départ à taux plein. Bien peu atteindront une telle ancienneté. A une première diminution de pension, s’ajoute un multiplicateur qui va diminuer de 5 à 25% supplémentaires le montant de la pension.
⦁ Pourquoi l’enfant d’une femme travaillant dans le secteur privé lui permet de comptabiliser une bonification de 8 trimestres au lieu de 2 pour une femme travaillant dans la fonction publique ?
⦁ Pourquoi un enfant adopté après 2004 ne donne aucun droit pour la retraite ?
Pourtant, la démarche d’adoption est complexe, semée d’embûches. Les missions éducatives des parents sont identiques. Cette différence est incompréhensible et insupportable.
⦁ Pourquoi un instituteur qui a effectué son service militaire pendant sa carrière perd un an de service actif ?
L’instituteur exempté, lui, a continué à enseigner et a bénéficié du régime de service actif. Certains collègues instituteurs, à cause de ce service rendu à la nation, perdent un an de service en catégorie active et se voient contraints de poursuivre leur métier jusqu’à 62 ans ou plus au lieu de 57.
Cette liste non exhaustive vise à soulever les problèmes et à placer les personnels au cœur du sujet « retraite » en tant qu’êtres humains et non en tant que données comptables.
Au SNE, nous ferons tout notre possible pour porter ces questions sur le devant de la scène. Nous espérons qu’elles trouveront des réponses et qu’ainsi les incohérences d’un système pris dans la tourmente seront réduites.
Paris, le 10 janvier 2023
Contacts presse
Laurent Hoefman, Président du SNE
06.61.08.61.09
president@sne-csen.net